lundi 30 août 2010
samedi 28 août 2010
Le temps passe
Il a fallu du temps pour que passent mes maux
Il a fallu du temps pour que parlent mes mots
Je m’autorise aujourd’hui à être libre
On se cherche on se détruit c’est le rêve qui nous rétablit
A la poursuite de nos rêves c’est la vie qu’on nourrit
Construction déconstruction du verbe et du sens dans la chapelle du silence
Il a fallu du temps pour que parlent mes mots
Je m’autorise aujourd’hui à être libre
On se cherche on se détruit c’est le rêve qui nous rétablit
A la poursuite de nos rêves c’est la vie qu’on nourrit
Construction déconstruction du verbe et du sens dans la chapelle du silence
J’aurai pu disparaitre happé par l’appât des illusions telle une naufragée j’ai cru perdre la raison seule dans mes tourments.
Donnons un sens à la vie au lieu d’ériger des murs !
Connectés à l’instant présent dans la vérité du moment …
Passionata
Ma raison est en proie aux tourments de la passion
Seule, j’ai regardé mon visage comme si je pouvais voir à travers
Je suis remontée jusqu’à la nuit des temps sans barrière,
Là, où mes origines se perdent dans l’obscurité
J’ai découvert que je ne suis qu’une infime possibilité
Entre liquide et solide, spirituel et charnel
Je laisse s’épandre ma dualité
Alors je décode les messages de l’ombre
Afin de repousser les limites qui m’encombrent
Ainsi j’ai du plaisir à devenir ce que je suis avec assurance
Je saurai oser le meilleur de moi-même avec élégance
A contre-courant des normes et des faux carcans
Mon esprit s’affirme et mon âme s’élève
La pellicule de ma vie se déroule,
A l’écran, c’est comme un rêve!
Ma passion est en proie aux conflits de la raison
J’ai pleuré souvent de colère de ne pas être dans un sens
A la hauteur de mes espérances
Je suis remontée jusqu’à la nuit des temps sans barrière,
Là, où mes origines se perdent dans l’obscurité
J’ai découvert que je ne suis qu’une infime possibilité
Entre liquide et solide, spirituel et charnel
Je laisse s’épandre ma dualité
Alors je décode les messages de l’ombre
Afin de repousser les limites qui m’encombrent
Ainsi j’ai du plaisir à devenir ce que je suis avec assurance
Je saurai oser le meilleur de moi-même avec élégance
A contre-courant des normes et des faux carcans
Mon esprit s’affirme et mon âme s’élève
La pellicule de ma vie se déroule,
A l’écran, c’est comme un rêve!
F....
parfois je me retrouve dans une conversation stérile
Où un mâle me retient de façon arrogante et malhabile
Ce qui finit par réveiller en moi mon tempérament juvénile
Surtout quand sans que je l’y invite, il insiste.
J’ai cherché une astuce pour tout de suite le dissuader
Malheureusement sans succès escompté
Alors j’ai fait une effraction en communication
Qui pourrait faire grincer les dents de mes sympathisants
Bref, l’important c’est de s’exprimer,
En utilisant s’il faut une gestuelle adapté,
Dernier bastion de l’impudence déclaré
Mais ma chère tu ne peux chérir ce langage
C’est impropre car tu n’en a pas les avantages
C’est vrai c’est une histoire de culture et d’usages
Les attributs de chacun sont remis en question
Plus de toutes puissances pour les unes
Plus de monopoles pour les uns
L’hermaphrodisme mental, nouvel ideal ?
Où un mâle me retient de façon arrogante et malhabile
Ce qui finit par réveiller en moi mon tempérament juvénile
Surtout quand sans que je l’y invite, il insiste.
J’ai cherché une astuce pour tout de suite le dissuader
Malheureusement sans succès escompté
Alors j’ai fait une effraction en communication
Un délit passible d’une peine majeure soi-disant
Qui pourrait faire grincer les dents de mes sympathisants
Bref, l’important c’est de s’exprimer,
En utilisant s’il faut une gestuelle adapté,
Dernier bastion de l’impudence déclaré
Mais ma chère tu ne peux chérir ce langage
C’est impropre car tu n’en a pas les avantages
C’est vrai c’est une histoire de culture et d’usages
Les attributs de chacun sont remis en question
Plus de toutes puissances pour les unes
Plus de monopoles pour les uns
L’hermaphrodisme mental, nouvel ideal ?
Elixir de passion
Mon corps te demande une trêve avant l’assaut final
Laisses-moi reprendre mon souffle
C’est enivrant
Des perles d’eau salée ruissellent sur mes seins
Je sens monter en moi un appétit sans fin
Alors j’irai au galop jusqu’à la cime de ton plaisir
Qui nourrit mon cœur de délices.
Tu sais que je ne suis pas une novice
En amazone,j’ai combattu de nombreux bataillons
Sans jamais perdre une seule garnison..
Et je connais toutes les feintes dont tu pourrais user
Pour faire de moi ton odalisque au regard masqué
Mais j’ai déjà scié les chaînes qui me retenaient au passé
Aujourd’hui je ne cherche plus à m’exiler
J’ai sorti le drapeau blanc du cessez-le-feu
Pour que sonne le chant des douces armistices
Serres-moi la main, partenaire
et signons le traité de paix de l’amour auxiliaire
Laisses-moi reprendre mon souffle
Je sens ton odeur sur ma peau
Des perles d’eau salée ruissellent sur mes seins
Je sens monter en moi un appétit sans fin
Alors j’irai au galop jusqu’à la cime de ton plaisir
Pour découvrir enfin cet élixir
Qui nourrit mon cœur de délices.
Tu sais que je ne suis pas une novice
En amazone,j’ai combattu de nombreux bataillons
Sans jamais perdre une seule garnison..
Et je connais toutes les feintes dont tu pourrais user
Pour faire de moi ton odalisque au regard masqué
Mais j’ai déjà scié les chaînes qui me retenaient au passé
Aujourd’hui je ne cherche plus à m’exiler
J’ai sorti le drapeau blanc du cessez-le-feu
Pour que sonne le chant des douces armistices
Serres-moi la main, partenaire
et signons le traité de paix de l’amour auxiliaire
fil à fil
Le poids de mes rondeurs est trop léger à ton goût mon amour
Aussi légère qu’une feuille
Je m’insinue dans les espaces de ton courant continu
Plus élastique qu’un chewing-gum
Je connais des tournures qui détonne
Que veux-tu de plus qu’une femme liane qui de son corps t’encercle de plaisir
On dit que la vie ne tient qu’à un fil
Alors une à une, j’ai défait les mailles de mon collant.
Pour en faire de la résille seul élément de mon strip-tease
Regardes-moi dans les yeux, je les ai cernés de noir
Comme des amandes charbonneuses qui te happent et t’hypnotisent.
Pourtant tu me vois encore comme une petite ingénue
Alors d’un seul bas je protègerai ma vertu
Car d’un rien je suis vêtue.
American mystic dream
Si tu relèves le défi du triple six,
Je serais toute à toi version explicite lyrics.
Je sais que je te plais,
Alors si tu as une bonne étoile ou idée,
Sous la bannière des cinquante étoiles blindées.
Belle comme une poupée,
Tu ne sais pas ce que je cache,
Sous mon drapé de soie,
Mais si tu as un peu d’audace,
Il est possible que je me lâche.
Alors, prends des risques baby!
Ici, ce n’est pas possible de tricher,
Soit tu rêves soit tu décolles.
Moi ce que j’aime c’est planer,
Alors tu as le choix de me suivre ou pas.
Si tu ne viens pas, je n’en ferai pas grand cas,
Car nombreux sont ceux qui succombent aux charmes de ma voix.
Je serais toute à toi version explicite lyrics.
Je sais que je te plais,
Alors si tu as une bonne étoile ou idée,
Sous la bannière des cinquante étoiles blindées.
Belle comme une poupée,
Tu ne sais pas ce que je cache,
Sous mon drapé de soie,
Mais si tu as un peu d’audace,
Il est possible que je me lâche.
Ici, ce n’est pas possible de tricher,
Soit tu rêves soit tu décolles.
Moi ce que j’aime c’est planer,
Alors tu as le choix de me suivre ou pas.
Si tu ne viens pas, je n’en ferai pas grand cas,
Car nombreux sont ceux qui succombent aux charmes de ma voix.
Clémentine
Petite sphère d'énergie
J'ai retiré ton écrin aux couleurs orangées
Puis le soleil t'a donné naissance à profusion.
Je savoure ta beauté aux essences d'agrume.
Je respire enfin ta senteur qui se diffuse et me parfume.
J'ai retiré ton écrin aux couleurs orangées
J'ai croqué ta pulpe généreuse et j'ai ressenti la douceur du pardon.
Clément t'a donné vie en imagination,
Puis le soleil t'a donné naissance à profusion.
Je savoure ta beauté aux essences d'agrume.
Je respire enfin ta senteur qui se diffuse et me parfume.
Déprime
A part tenir à la vie
S'y accrocher et s'y pendre
Je m'oublie.
Mes pensées m'arrachent à la vie
Et je tremble de n'être qu'à demi
Consciente de ma chance.
Les autres savent ce qu'ils veulent
Et moi, je sombre
S'y accrocher et s'y pendre
Je m'oublie.
Mes pensées m'arrachent à la vie
Et je tremble de n'être qu'à demi
Consciente de ma chance.
Les autres savent ce qu'ils veulent
Et moi, je sombre
J'aimerai n'écrire que de beaux maux
Pourtant la sève se tarit et je ne sais plus quoi dire.
Alors je subis les souffrances que je m'inflige,
Honte et culpabilité m'éloignent de mon havre de paix,
Je lis et relis tant de méthodes pour me sevrer du jeu
Et pourtant je continue à me battre avec le je
Je n'en peux plus, ça m'épuise
Je rêve de méditation et parfois j'atteins le silence
Mais ça ne dure qu'un instant, à nouveau c'est le je qui mène la danse
Pour me faire chuter de mon nuage de paix.
.
A tort tu ressens tes émotions comme une part de toi
Mais éphémères comme des papillons de nuit
Elles viennent et disparaissent, te laissant vide de sens.
On s'aime et pourtant on s'abandonne
On y croit et pour finir on démissionne
Comment vivre et laisser mourir tous les petits tourments qui nous traversent
Sans s'y accrocher et s'y pendre?
Egérie
Depuis toujours les hommes se nourrissent des désirs que je provoquent
et les artistes, des inspirations que j'évoque...
Un jour j'ai levé le voile de mon mystère et je me suis vue
Je ne me suis pas reconnue.
Sous les craquellements de mon identité, les contours de mon visage s'effaçaient peu à peu.
Je me suis trouvée prisonnière d'une image qui a fini par m'échapper.
Mais n'ai-je pas fait le choix comme Dorian,
d'une éternelle beauté de l'image au prix d'une décomposition de l'âme.
Oui, j'ai perdu mon regard il y a longtemps, berçé d'illusions,
il erre encore dans les mangroves de la nouvelle-orléans.
Alors, je m'évapore en perspective sur le damier de l'existence,
la souffrance oxydant mes rêves et le soufre de ma colère se diluant dans le vernis de ma défunte gloire.
Alors, je me manifeste enfin sans écueil, et sur ma peau écaillée reste encore
L'éclat du souvenir d'une égérie.
En garde!
En garde !
Dans le passé, j’ai jeté l’ancre de mes pensées dans un océan d’illusions
Pour comprendre que je suis la cause de mon tourment.
Alors, J’ai découvert que je servais tes intérêts à mon détriment.
Aujourd’hui, je dis stop!
Il ne sera plus question, quelque soit l’horizon,
Que je te laisse mener ma quête.
Je suis restée trop longtemps dans ta prison de plomb
Soumise aux lois des dépendances et possessions ;
Hypnotisée par le chant de victoire des sirènes de l’ego.
Pourtant un jour, par instinct de survie je pense,
J’ai poussé la lourde porte en signe de délivrance.
Devant moi, s’étendait l’infini des possibles…
L’étoile de la conscience brillait au firmament!
J’ai pu baisser ma garde et enfin vivre simplement.
A présent, Je ne suis plus celle que je croyais être,
J’ai ouvert les bras à la vie qui me le rend aussi finement qu’un orfèvre.
premier amour
Sous le soleil de londres j'ai vu mille couleurs
et pourtant j'ai séjourné dans l'ombre
un jour à peine on est déjà sur les charbons ardents
Le rêve de nos retrouvailles
encore une fois on danse à contre-temps, un tango passionné et tragique
qui irrésistiblement nous pousse vers le néant
Aujourd'hui, tu nous vois réunis dans un monde idyllique
mais regardons nous en face
ne vois-tu rien d'utopique à s'accrocher à nos premières amours impudiques
je t'ai toujours ouvert mon coeur même quand ça t'a fait souffrir
cruelle amoureuse je n'ai pas su t'épargner
tu ne m'a jamais montrer totalement ton amour
tu as toujours gardé des morceaux en secret
aujourd'hui tu me dévoiles tes sentiments , mais me sont-ils adressés ou cherches-tu en moi un fantôme de la jeune fille que tu as tant aimée
et pourtant j'ai séjourné dans l'ombre
un jour à peine on est déjà sur les charbons ardents
Le rêve de nos retrouvailles
encore une fois on danse à contre-temps, un tango passionné et tragique
qui irrésistiblement nous pousse vers le néant
Aujourd'hui, tu nous vois réunis dans un monde idyllique
mais regardons nous en face
ne vois-tu rien d'utopique à s'accrocher à nos premières amours impudiques
je t'ai toujours ouvert mon coeur même quand ça t'a fait souffrir
cruelle amoureuse je n'ai pas su t'épargner
tu ne m'a jamais montrer totalement ton amour
tu as toujours gardé des morceaux en secret
aujourd'hui tu me dévoiles tes sentiments , mais me sont-ils adressés ou cherches-tu en moi un fantôme de la jeune fille que tu as tant aimée
Quand l'amie perpetue l'ivresse du vain
l'âme y perpetue le vin du destin
lame invisible, lumière vacillante ...
"Lame apparait!"
Vacillante de douleur
l'âme y perpetue le vin du destin
lame invisible, lumière vacillante ...
"Lame apparait!"
Vacillante de douleur
Es-tu prête à l'ultime combat
Je te regarde
La lumière du coeur irradiant ton centre
Et révélant ta destinée
Je me laisse flotter au gré du feu adoré
Quand l'amie du beau moqueur vint,
l'âme mit du baume au coeur au destin.
C'est la énième fois qu'elle intervient,
Quand la haine aime ce qu'elle craint;
Car lames et destinées ne font qu'un,
De détroits en quatrains,
Le cinquième élément assiste les aseptisés,
En lui réside l'instant neuf,
L'indicible qui échappe aux calculs et anticipations.
Le dialogue intérieur s'apaise jusqu'au silence,
Cest l'heure de la douce félicité
Mon enfant
Sur mon dos, sur mon ventre
Tu as ta place petit ange
prends ma main, je t'accompagne
le plus loin possible sur le chemin et alors tu voudras toi aussi faire tes propres pas et voler de tes propres ailes…
Marches droit
Regardes toujours en avant
Observes attentivement le présent
Ne laisses pas le tourment t'effondrer
Préserves la paix et la joie dans ton cœur
Et ne reproches rien à personne
Soit celui que tu veux être dans l'amour et l'harmonie
Et remercies la vie en retour, pour ce qu'elle t'offre à vivre maintenant
Le bien et le mal sont parfois des farceurs,
Ils se jouent des apparences, ne leur fais pas toujours confiance
Suis ta voie en ton âme et conscience
Soit réceptif aux vibrations qui t'entourent, elles te parlent et te communiquent ce que tu ne peux voir autrement
Tes rêves sont tes compagnons dans le monde de l'invisible, ils te révèlent ta vérité même celle que tu refuses de savoir
Partage tes expériences pour qu'elles soient toujours une source d'inspiration ou le signe d'une route à ne pas pendre
Ne défie pas la nature duale de l'homme car elle te le rendra au centuple
Ne joues pas non plus avec les sentiments des autres protège les comme s’il étaient les tiens
N'attends pas de pardon, accordes-le toi
Ris de toi-même bien souvent car la vie se croque à pleines dents
Scène de ménage
l'homme:
"allo chéri,
est-ce que tu peux me ramener tu pain de mie?"
la femme:
"pas de problème mon amour,
j'en acheterai sur le chemin du retour!"
l'homme en aparté:
"j'ai la flemme de sortir
et elle ne demande qu'a me servir"
la femme en aparté:
"il me prend vraiment pour sa bonne
et un jour il finira par me prendre pour une conne"
l'homme:
"mais qu'est ce qu'elle fout"
la femme en aparté:
"dit-il en préparant ses tartines"
la femme:
"mais qu'est ce qu'il croit"
l'homme en aparté:
"dit-elle en s'exerçant au lèche-vitrine"
la femme:
"salut ça va"
l'homme:
"ça se passe"
la femme:
"tiens, voilà ton pain de mie"
l'homme:
"qu'est que c'est çà?"
la femme:
"tu te souviens pas c'est le pain de mie que tu m'as demandé tout à l'heure au téléphone"
l'homme:
"je ne mange pas de ce pain là!!"
la femme:
"pardon?"
l'homme:
"tu te fous de ma gueule ou quoi?"
la femme:
"non mais tu plaisantes là!!!"
l'homme:
"ça fait trois ans qu'on est ensemble et tu ne sais toujours pas
que je ne mange que du pain de mie de boulangerie!!"
la femme en aparté:
"excusez-moi votre altesse, le pain harry's n'est pas à la mesure de votre divin palais"
la femme:
il fallait me le dire tout simplement
si tu veux je redescends en chercher
ce n'est pas la peine d'en faire un pavé
l'homme:
"pas la peine je n'ai même plus faim,
et d'ailleurs si je veux j'en fait une histoire,
une femme qui aime son homme connais ses préférences"
la femme:
"arrêtes ton délire, tu manges du pain de mie une fois l'an et ça devient une préférence"
l'homme:
"continues pas sur ce ton sinon je te mets une baffe"
la femme:
"essayes et je te bouffes l'ami"
l'homme:
"de quelle mie tu parles"
la femme:
"l'ami pas la mie
et puis merde tu me saoules avec tes conneries"
Mon Animus
Il a un coeur qui bat dans sa main,
Et de cette magie naissent des contes infinis,
Qu'il nous raconte du bout des doigts.
Car il est l'affamé à l'origine du désir qui nous transporte
Vers le continent noir qui nous éblouit.
Je l'ai rencontré un soir d'été et je ne l'ai plus quitté...
Il a l'âme qui danse, virevoltante
Car sa lame de chair, transperce la toile
Et nous laisse entrevoir sa passion
Pour les mystères de la création.
Et de cette magie naissent des contes infinis,
Qu'il nous raconte du bout des doigts.
Car il est l'affamé à l'origine du désir qui nous transporte
Vers le continent noir qui nous éblouit.
Je l'ai rencontré un soir d'été et je ne l'ai plus quitté...
Il a l'âme qui danse, virevoltante
Car sa lame de chair, transperce la toile
Et nous laisse entrevoir sa passion
Pour les mystères de la création.
secret rendez-vous
Entrevues et liaisons discrètes
A l’hôtel des désirs secrets,
Rendez-vous, 6 rue de la Passion.
Tu te dévoiles sans fards
A facettes, je te déclares
Une et multiple, tu m’égares.
Je te rattrape, tu me dépouilles
Alors je t’offense.
Rendez-vous et trafic d’influences
On se jauge, on se séduit…
Quand les mots sont des jeux d’adresse,
Des promesses dans l’ivresse qu’on ne tiendra que le temps d’une caresse
Et qui s’envoleront quand l’amour sera consommé.
Je te garderai toujours en souvenir dans mon cœur,
Comme le cliché instantané d’une fleur,
Qui se réveille après la rosée.
silence
dans le courant continu de mes pensées
j'ai découvert des appels d'air de paix
dans ces interstices réside la lumière de la vérité
car la réponse est dans le silence,
le cadeau le plus précieux est dans l'instant présent
L'illusion de la réflexion de l'esprit nous entrave et nous jette
dans de fausses projections qui nous angoissent
Alors allons plonger dans la matrice du vide, notre origine, notre espoir...
Femme
Généreuse, lumineuse: telle est la femme.
Créatrice et nourricière, sulfureuse et destructrice,
Tel est le mystère de la femme.
Entre dualités et ambivalences,elle oscille.
Comme une étincelle en elle, la vie jaillit!
Au coucher du soleil , sa peau s’irise, ses yeux s’illuminent…
Elle est de ce monde éternel , entre la nuit et le jour,
Où la vie et la mort s’unissent ,
Révélant la beauté magique de la terre.
Créatrice et nourricière, sulfureuse et destructrice,
Tel est le mystère de la femme.
Entre dualités et ambivalences,elle oscille.
Comme une étincelle en elle, la vie jaillit!
Au coucher du soleil , sa peau s’irise, ses yeux s’illuminent…
Elle est de ce monde éternel , entre la nuit et le jour,
Où la vie et la mort s’unissent ,
Révélant la beauté magique de la terre.
vendredi 27 août 2010
le patio des soupirs
Je me suis assise dans le patio des soupirs
J’ai trouvé des cristaux d’émotion dans la torpeur de ma passion
Dont je suis lasse des élans circonspects.
J’ai compris avec sagacité
Que les désirs inassouvis suscitent des tentations illicites.
Dans la chaleur de l’air épicé,
A la commissure de ma sensualité.
J’ai baissé les stores indiscrets,
Dont la lumière transperçait les interstices,
Afin que je puisse enfin assimiler
Toutes les nuances de la suavité,
Du sucre d’orge sur mes sens affûtés.
Je savoure avec délicatesse les douceurs acidulés qui investissent mon palais.
Je m’abandonne avec insolence à cette insatiable volupté.
J’aspire le subtil nectar jusqu’à l’ivresse
l'avoir et l'être
solitude et isolement
peur de l'affrontement
débats et maux enterrés
ressurgissent au moindre coup de vent
jalousies et rancoeurs, doutes et torpeurs
sillonnent la route de l'entendement
en flottant ou vacillant au gré de l'égo triomphant
paroles vaines ou pensées futiles abritent le vide de l'esprit
illusion de l'être qui voudrait être plus qu'il n'est et finit par être pauvre
âmes en peine nourries par le cathodique qui viole la liberté
âmes en déroute dans le labyrinthe de la réussite et de l'ambition qui dévorent
âmes perdues dans les cavernes du désir
âmes mortes d'avoir choisi l'avoir à l'être
peur de l'affrontement
débats et maux enterrés
ressurgissent au moindre coup de vent
jalousies et rancoeurs, doutes et torpeurs
sillonnent la route de l'entendement
en flottant ou vacillant au gré de l'égo triomphant
paroles vaines ou pensées futiles abritent le vide de l'esprit
illusion de l'être qui voudrait être plus qu'il n'est et finit par être pauvre
âmes en peine nourries par le cathodique qui viole la liberté
âmes en déroute dans le labyrinthe de la réussite et de l'ambition qui dévorent
âmes perdues dans les cavernes du désir
âmes mortes d'avoir choisi l'avoir à l'être
Hymne à l'amour
Mon corps, mon temple
Mes seins, mes fruits
Mes hanches, mon autel
Mes bras, mes lianes
Mes jambes, mes racines
Mon sexe, mon ardeur
Mes yeux, ma flamme
Mes mains, ma douceur
Et tout ça pour te recevoir mon amour
Alors lis moi des poèmes jusqu’à ce que le sommeil vienne
Entoures-moi de tes bras.
Mes songes parfumés de miel sont si sucrés
Qu’ils me donnent des ailes.
Ensuite viens glisser sur les notes de ma peau,
Viens me chercher au creux de ma fleur écarlate
Tu sais que ton archet connaît les symphonies délicates
Qui me ravissent les sens et illuminent mon âme.
A l’orée du chemin,je sens ta main qui m’effleure
Enfin nos hymnes de joie résonnent en coeur
L'élue
Je suis l’élue
Pourtant je ne suis que la remplaçante
J’ai porté le lourd fardeau de faire entrer l’humanité
Dans le monde de la finitude et de l’inaccessible liberté
Je suis sortie du jardin car j’ai croqué la pomme de conscience
À l’insu de son plein gré l’homme m’a suivie par inadvertance
Alors, nous avons construit l’histoire en résonance
De fruits défendus en jeux interdits
De créations magiques en danses romantiques
A la recherche de la vérité sur notre filiation sacrée
Je suis la première,
la déchue
La sauvageonne
Celle qui court avec les loups
Celle qui refuse que seul l’homme soit le fou
Celle qui sait que la lune est sa complice
Et qu’elle protège ses nombreux fils
J’ai quitté l’Eden car je ne correspondais pas au profil
Je n’ai pas eu besoin du boa pour accepter la contingence
Je suis tout et son contraire ,car je n’existe pas que pour vous plaire
Pourtant je ne suis que la remplaçante
J’ai porté le lourd fardeau de faire entrer l’humanité
Dans le monde de la finitude et de l’inaccessible liberté
Je suis sortie du jardin car j’ai croqué la pomme de conscience
À l’insu de son plein gré l’homme m’a suivie par inadvertance
Alors, nous avons construit l’histoire en résonance
De fruits défendus en jeux interdits
De créations magiques en danses romantiques
A la recherche de la vérité sur notre filiation sacrée
Je suis la première,
la déchue
La sauvageonne
Celle qui court avec les loups
Celle qui refuse que seul l’homme soit le fou
Celle qui sait que la lune est sa complice
Et qu’elle protège ses nombreux fils
J’ai quitté l’Eden car je ne correspondais pas au profil
Je n’ai pas eu besoin du boa pour accepter la contingence
Je suis tout et son contraire ,car je n’existe pas que pour vous plaire
Je fume
Je fume
de cigarettes en cigarettes, je me consumme
je n'ai jamais fait face à mon amertume
d'être en vie et d'être déjà si lasse
j'allume le brasier et je me prélasse
la fumée se diffuse
mes poumons se remplissent
et mon coeur bat plus vite
si je n'avais pas ce vice qui me domine et me tyrannise
si je n'avais pas ce vice que je vis avec délice
je serais plus confiante en l'avenir
mais je brûle d'impatience et le spliff impose sa résidence
ce n'est pas la meilleure des alliances
mais c'est celle qui me suit sans incidences
pour l'instant je sais c'est une folie
je fume
de cigarettes en cigarettes je me consumme...
Baby-doll
Je suis une vraie baby-doll
Assez désinvolte, qui n’aime pas qu’on la colle.
Ainsi, je n’ai toujours pas de petit copain,
Sauf quelques petits malins qui me prennent pour une catin.
C’est que je cherche mon irrésistible marin,
Celui qui m’accompagnera au delà des flots utérins…
Derrière mes airs de fille facile se cache une fleur fragile
Et parfois je réalise que mon apparence n’est qu’une esquive
De l’amour et de ses dérives.
J’ai tant d’amour à donner et pourtant si peur d’être blessée,
Alors je voyage léger pour ne pas être brisée
Je rêve
Le cosmos m’entraîne
Là où implosent les étoiles
Qui me dévoilent l’urgence sentimentale
qui empoisonnes mon mental
Nourrie de mille espérances
elle envahie mon espace.
Je cherche mon âme-sœur
Je l’appelle du haut de la montagne des songes
J’espère qu’il entendra les battements de mon coeur.
Assez désinvolte, qui n’aime pas qu’on la colle.
Ainsi, je n’ai toujours pas de petit copain,
Sauf quelques petits malins qui me prennent pour une catin.
C’est que je cherche mon irrésistible marin,
Celui qui m’accompagnera au delà des flots utérins…
Derrière mes airs de fille facile se cache une fleur fragile
Et parfois je réalise que mon apparence n’est qu’une esquive
De l’amour et de ses dérives.
J’ai tant d’amour à donner et pourtant si peur d’être blessée,
Alors je voyage léger pour ne pas être brisée
Je rêve
Le cosmos m’entraîne
Là où implosent les étoiles
Qui me dévoilent l’urgence sentimentale
qui empoisonnes mon mental
Nourrie de mille espérances
elle envahie mon espace.
Je cherche mon âme-sœur
Je l’appelle du haut de la montagne des songes
J’espère qu’il entendra les battements de mon coeur.
Aussi loin que je me souvienne
Aussi loin que je me souvienne
j'ai tant voulu être aimée
de tous les souvenirs qui me peinent
ce manque d'amour m'a blessée
Au fond de moi la petite fille
a toujours les yeux qui brillent
même si elle marche avec des béquilles
J'ai longtemps gardé les yeux fermés
sûrement pour nier la réalité
j'ai trop souvent fonçer sans regarder
où se trouvait ma vérité
Si j'ai eu tort parfois, j'avoue
j'accepte mes erreurs
le coeur plus tendre, rempli d'émois
je n'aurai plus peur de mes choix
amazone j'avoue je reste encore
une femme amoureuse par choix
L'amour a ses règles que nul ne sait
j'ai cru qu'il suffisait de dire je t'aime
j'ai cru que les mots étaient les mêmes
j'ai tant voulu être aimée
de tous les souvenirs qui me peinent
ce manque d'amour m'a blessée
Au fond de moi la petite fille
a toujours les yeux qui brillent
même si elle marche avec des béquilles
J'ai longtemps gardé les yeux fermés
sûrement pour nier la réalité
j'ai trop souvent fonçer sans regarder
où se trouvait ma vérité
Si j'ai eu tort parfois, j'avoue
j'accepte mes erreurs
le coeur plus tendre, rempli d'émois
je n'aurai plus peur de mes choix
amazone j'avoue je reste encore
une femme amoureuse par choix
L'amour a ses règles que nul ne sait
j'ai cru qu'il suffisait de dire je t'aime
j'ai cru que les mots étaient les mêmes
miroir oh bon miroir!!
Je suis de celles qui se croient surnaturelles
Comme Makeda, Isis ou Jesabel
Envoûtante et déroutante comme la recherche alchimique
Je suis la reine de mon monde onirique
Vanité des apparences
Tromperies du superficiel
On me lorgne on m’épie
Les hommes aimeraient me découvrir
Je suis sublime
Je suis divine!
Et elle apparaît,
Naturelle
Féline
Et plantureuse
Je n’existe plus
Je me sens à nouveau si ordinaire que ma flamme s’éteint
Je la regarde et je l’envie
Elle qui a la beauté d’une déesse
Elle est ailleurs, loin des vaines soumissions
Je déprime de la vacuité de ma vanité
Je me retrouve nue face à moi-même
Face à mes imperfections naturelles
Dont mon homme dit qu’elles me rendent belle !
Comme Makeda, Isis ou Jesabel
Envoûtante et déroutante comme la recherche alchimique
Je suis la reine de mon monde onirique
Vanité des apparences
Tromperies du superficiel
On me lorgne on m’épie
Les hommes aimeraient me découvrir
Je suis sublime
Je suis divine!
Et elle apparaît,
Naturelle
Féline
Et plantureuse
Je n’existe plus
Je me sens à nouveau si ordinaire que ma flamme s’éteint
Je la regarde et je l’envie
Elle qui a la beauté d’une déesse
Elle est ailleurs, loin des vaines soumissions
Je déprime de la vacuité de ma vanité
Je me retrouve nue face à moi-même
Face à mes imperfections naturelles
Dont mon homme dit qu’elles me rendent belle !
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